Flip your training : le cas Imec

Chez Imec, nous avons abordé une formation pour les nouveaux managers selon les principes de ‘Flip your training’. « Un concept intéressant », estiment Nele Van Hooste et Lisbeth Decneut. « À condition bien sûr que le formateur et les participants se donnent à 100 %. »

Avec Flip your training, le schéma de formation classique connaît un revirement radical. Les participants ne reçoivent plus le contenu de la formation pendant, mais bien avant la formation afin de pouvoir la préparer. Ils peuvent ainsi immédiatement commencer la formation par des exercices et un échange d’expériences.

Avec l’aide de Kluwer Formations, Imec a pour la première fois appliqué le concept de flipped classroom pendant une formation destinée aux nouveaux managers. La formation se déroulait sur trois jours, et comportait tout autant de thèmes : style de management, déléguer et communiquer.

 

Travail à domicile
Les participants ont reçu des devoirs adaptés à faire avant chaque jour de formation.
Il s’agissait la plupart du temps d’une combinaison d’e-learnings à consulter, d’articles à lire et de petites missions à accomplir. Les participants recevaient généralement leurs devoirs environ trois jours avant la formation. « Nous avons appris qu’il est important de prévoir suffisamment de temps à cet effet », se souvient Nele Van Hooste.

Pour le premier jour de la formation, les participants ont suivi un e-learning leur expliquant le modèle de leadership situationnel. « Ils ont également pu faire des exercices leur permettant de bien cerner le concept », explique Nele Van Hooste.

 

Buzz quiz
« L’approche du formateur est essentielle, car elle détermine l’impact du système de ‘flipped classroom’ », poursuit Nele Van Hooste. « Le gain de temps est le principal avantage du ‘Flip your training’ et des devoirs à domicile avant la formation. Du temps qui peut être consacré aux exercices et au feed-back pendant la formation. »

C’est cependant uniquement possible si le formateur adapte son approche au concept. « Dan Steer, formateur chez Kluwer Formations, y est parvenu à merveille. Il n’a pas commencé la session de formation sur le leadership situationnel par un bloc théorique, mais bien par un ‘buzz quiz’ qui permet de revoir de manière stimulante le contenu appris au préalable et de débuter la formation d’emblée à un niveau supérieur. Il a par ailleurs été suivi d’une discussion très intéressante », ajoute Nele Van Hooste.

 

Le rôle des RH
Le formateur n’est toutefois pas le seul à devoir se faire au ‘flipping’. Les participants doivent aussi être convaincus de l’utilité d’investir de l’énergie dans les missions préalables à la formation. « Ceux qui sont correctement préparés et réfléchissent bien aux concepts avec lesquels nous travaillons adopteront une approche tout à fait différente pendant une telle formation », explique Nele Van Hooste.

D’après Lisbeth Decneut, c’est précisément à ce niveau que les responsables RH qui participent à l’organisation de la formation ont un rôle à jouer. « Nele a parlé aux participants au préalable et les a encouragés à s’impliquer suffisamment dans la formation. On ne peut en effet tirer une plus-value du concept de ‘flipped classroom’ que si tous savent pourquoi la formation est organisée de la sorte et sont disposés à s’investir. »

 

 

Nele Van Hooste est L&D Specialist chez Imec.
Lisbeth Decneut est Director Talent Management chez Imec.
Dan Steer est formateur chez Kluwer Formations et consultant en L&D.

 

 

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