Le déroulement de la première journée de la nouvelle recrue et son intégration en général sont d’une importance cruciale pour ses prestations ultérieures. Le nouveau collègue sera d’autant plus vite performant si le processus d’accueil et d’intégration, qu’on appelle l’onboarding, s’est bien passé.
L’onboarding en numéro 1
En 2013, le Boston Consulting Group a étudié l’influence de 22 processus RH sur le succès d’une entreprise : le processus d’accueil et d’intégration des nouvelles recrues, également appelé onboarding, est arrivé en tête, suivi par la rétention des salariés. Le rapport du bureau de consultance concluait en ces termes : « Comme le révèle la pratique, un onboarding systématique accroît non seulement la productivité, mais conduit également à une diminution des « échecs regrettables » – le départ des collaborateurs que l’entreprise veut conserver – au cours de la première et de la deuxième année suivant le recrutement. »
L’expression « échec regrettable » relève de l’euphémisme. Un recrutement efficace et réussi exige d’y investir du temps et de l’argent. Si une recrue quitte rapidement son nouvel employeur, l’organisation dans son ensemble est mise sous pression : ce départ peut peser sur le moral, inciter d’autres bons éléments à partir et perturber le quotidien des collègues directs.
Le candidat a-t-il bien choisi ?
Des études ont montré que 20% des nouveaux collaborateurs quittent l’entreprise dans les 45 premiers jours. 77% décident au cours des 6 premiers mois s’ils resteront ou partiront à plus long terme. Un bon onboarding joue ici un rôle déterminant : il confirme la bonne décision du salarié.
L’onboarding commence dès la première prise de contact
L’époque de l’intégration traditionnelle est bel et bien révolue. Cet onboarding ne démarre pas le premier jour de travail de la nouvelle recrue, mais bien avant. Un salarié potentiel se forge une image de l’entreprise dès qu’il passe la porte. Comment se déroule le suivi du premier entretien ? Le candidat doit-il attendre longtemps le feed-back ? L’entreprise met-elle beaucoup de temps à établir les contrats ? Si cela ne se passe pas bien, la nouvelle recrue potentielle aura une mauvaise impression et le doute s’installera dans son esprit.
3 bons conseils pour un bon onboarding
En mettant en œuvre un processus efficace d’onboarding et en assurant une transition fluide entre le candidat et le collaborateur productif, une entreprise peut attirer, mais aussi conserver les talents dont elle a besoin.
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N’attendez pas
Attendre le premier jour de travail de votre nouvelle recrue pour commencer à l’intégrer est une mauvaise idée : plongez-la le plus vite possible dans la culture de votre entreprise, aidez-la à nouer des contacts sociaux et à développer des relations avec ses nouveaux collègues, etc.
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Soyez transparent
À l’ère de la transparence, les évaluations en ligne et les expériences partagées tant des travailleurs que des candidats sont cruciales pour le succès de l’ensemble du processus de recrutement. Une mauvaise expérience peut mettre à mal les efforts des entreprises cherchant à attirer et à recruter les profils dont elles ont besoin.
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Cherchez le facteur distinctif
« Quel type d’entreprise sommes-nous ? » Répondre à cette question, c’est identifier d’emblée ce qui vous différencie des autres pour trouver les talents qu’il vous faut. Comment soutenez-vous vos collaborateurs dans leur développement et leurs prestations ? Quelle est votre culture d’entreprise ?
En savoir plus ? Vous aussi, vous voulez attirer et retenir les talents que recherche votre entreprise ?
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Source : Appical
