Une culture d’apprentissage dynamique comme arme dans la guerre des talents
Comment une entreprise décide-t-elle en quoi consistera son offre de formations ? Qui doit-elle impliquer dans ce choix ? L’employeur doit-il prendre l’initiative ou laisser la main au personnel ? Dans l’ idéal, chacune des parties a son mot à dire et les formations constituent une façon pour l’entreprise d’atteindre ses objectifs. On parle alors d’une « culture de l’apprentissage ».
Les entreprises qui proposent une culture de l’apprentissage active tirent leur épingle du jeu sur le marché du travail. Elles apparaissent comme attrayantes et suscitent la fidélité de leurs collaborateurs au moyen d’opportunités de croissance et d’apprentissage, toutes plus intéressantes les unes que les autres. Pourtant, rares sont encore les entreprises qui ont mis en place une telle culture. En effet, cette approche a beau représenter un atout de taille dans la guerre des talents, elle implique un travail de longue haleine et exige une stratégie efficace. La nouvelle génération de travailleurs recherchent justement un lieu de travail où ils pourront faire éclore leurs talents. Un environnement stimulant faisant la part belle à l’apprentissage s’avère donc de plus en plus être une arme précieuse pour fidéliser les collaborateurs.
Des travailleurs autonomes
Vous attendez de vos collaborateurs qu’ils fassent évoluer leurs compétences ? Vous devez dès lors aussi y mettre du vôtre en tant qu’employeur. Il est important de stimuler le leadership et le développement personnel, mais l’apprentissage est tout aussi crucial. Vous devez commencer par définir clairement les compétences qui entrent dans l’exercice d’une fonction. Cela semble évident, et pourtant la plupart des descriptions de postes se contentent d’énumérer des généralités. Dans une culture de l’apprentissage, le management réfléchit avec les collaborateurs aux objectifs de l’organisation en matière d’apprentissage. L’équipe HR/L&D est importante dans ce processus, car elle accompagne, évalue et ajuste le trajet d’apprentissage des collaborateurs.
En tant qu’employeur, vous devez décider quelle direction prendra l’entreprise et devez fixer des objectifs stratégiques. La politique en matière de formations doit ensuite contribuer à ces objectifs. Mettre en place une culture de l’apprentissage ne signifie donc pas de se plier entièrement aux souhaits (d’apprentissage) des collaborateurs. Vous devez avant tout veiller à mettre à la disposition de vos travailleurs un climat positif dans lequel ils pourront exprimer leurs besoins en termes d’apprentissage. Cette ouverture leur permettra de réfléchir à leur fonction et à leurs attentes professionnelles. Lorsqu’une entreprise accorde une certaine autonomie à ses collaborateurs en ce qui concerne l’apprentissage et la croissance personnelle, on constate que la motivation intrinsèque des collaborateurs augmente. Les efforts de l’entreprise sont ainsi rapidement récompensés, car des personnes motivées travaillent mieux et apprennent plus rapidement que les autres.
Une meilleure flexibilité
En plus d’être un outil de fidélisation et de recrutement, une culture de l’apprentissage est aussi indispensable pour le développement d’une entreprise. En effet, une organisation grandit au fur et à mesure que ses collaborateurs grandissent. Cela renforce également sa flexibilité. Au cours de ces dernières années, nous avons dû nous adapter à toute vitesse à des événements inattendus. La numérisation et le télétravail se sont accompagnés (et s’accompagnent toujours) de nombreux défis, mais exigent également de nouvelles compétences. Sur un lieu de travail où l’apprentissage est considéré comme une évidence, les nouveautés et transitions sont acceptées de manière plus fluide et elles sont adoptées de manière plus rapide. De quoi parer vos collaborateurs, mais aussi votre organisation, à l’avenir !
