Développer des compétences qui ne seront pas automatisées ?

Les compétence qui ne seront pas automatisées

Certains voient en rose l’avenir de leur profession, tandis que d’autres craignent d’être un jour remplacés par des robots… Si votre fonction venait à être automatisée, cela ne signifie pas pour autant que vous n’aurez plus votre place sur le marché du travail. Au contraire ! Car dans la guerre qui oppose l’homme aux machines, il existe un type de compétences très demandées dans lequel les humains peuvent exceller et que les machines ne maîtriseront jamais : les soft skills. Lisez notre article pour savoir comment développer ces précieuses compétences.

1 emploi sur 2 automatisé

Cette année seulement, pas moins de 10 % des emplois aux États-Unis seront automatisés. Et au cours de la décennie à venir, ce chiffre grimpera à près de 50 %. C’est ce qu’ont révélé des études récentes menées respectivement par Forrester et McKinsey.

« La question n’est pas tant de savoir quels emplois, mais plutôt quels aspects de ces emplois seront remplacés de manière permanente par des machines »

La question de savoir quels emplois disparaîtront précisément a déjà été étudiée en détail. Il s’agit surtout des emplois impliquant beaucoup de tâches répétitives. Par exemple, la lecture de radiographies, le remplissage des rayons d’un supermarché, mais aussi l’établissement de diagnostics au départ de bases de données ou encore le service dans les bars. Cela dit, médecins et serveurs ne doivent pas s’inquiéter pour l’avenir de leur profession. En effet, un robot ne pourra jamais discuter d’un traitement avec un patient, ni échanger quelques mots au comptoir avec des clients. Pour ces aspects-là, une automatisation est nettement moins probable.

Bref, la question n’est pas de savoir quels emplois seront remplacés de manière permanente par des machines, mais plutôt quels aspects de ces emplois. Il s’agit là d’une perspective qui est moins étudiée, mais qui n’en est pas moins importante.

Les émotions et le contexte, grand défi pour les machines

Quand on réfléchit aux caractéristiques d’un emploi, il y a deux aspects qui ne sont absolument pas répétitifs.

Tout d’abord : les émotions. Les émotions jouent un rôle essentiel dans la communication entre les personnes. Il suffit de poser la question aux médecins et autres serveurs dont nous parlions tout à l’heure. Les émotions sont un aspect indispensable de toute forme de communication et d’empathie non verbale, et interviennent dans la définition des priorités et dans la prise de décisions. Le fonctionnement des émotions est difficile à identifier d’un point de vue scientifique, ce qui les rend aussi difficilement automatisables.

« Il est difficile d’intégrer des émotions dans un système automatisé. »

Autre aspect non répétitif dans un emploi : le contexte. Les êtres humains sont capables de tenir compte du contexte lorsqu’ils prennent une décision ou interagissent avec d’autres, contrairement aux robots. Le contexte est une donnée qui n’est jamais fixe. Il évolue sans cesse, notamment lorsqu’un événement nouveau se produit. Ce contexte, changeant, impacte les éléments existants, mais fait aussi intervenir de nouveaux éléments et réorganise les facteurs présents de manière fondamentale. Un aspect que les machines ont du mal à appréhender. Celles-ci se basent en effet sur des données existantes, établies dans le cadre d’une situation passée, dans laquelle le contexte n’est bien sûr jamais exactement le même.

Les soft skills, compétences hautement recherchées

Notre capacité à gérer les émotions comme le contexte est essentielle pour notre maîtrise d’une série de soft skills, notamment la pensée critique, la résolution créative de problèmes, une communication efficace, l’apprentissage adaptatif et la capacité de jugement.

Autant de compétences que les employeurs recherchent justement dans toutes sortes de secteurs. 93 % d’entre eux indiquent même que « la capacité d’un candidat à réfléchir de manière critique, à communiquer clairement et à résoudre des problèmes complexes est plus importante que la formation qu’il a suivie ».

« 93 % des employeurs placent la pensée critique, parmi d’autres soft skills, au-dessus de la formation d’un candidat en termes d’importance. »

Toutes ces connaissances et compétences propres aux êtres humains sont très difficiles à enseigner à une machine, alors qu’elles nous viennent naturellement, à nous les humains. Cela indique que nos systèmes éducatifs ne doivent pas uniquement se concentrer sur la façon dont nous abordons la technologie (par exemple via l’apprentissage de la programmation), mais aussi sur comment nous pouvons réaliser les choses pour lesquelles la technologie a ses limites.

Il faudrait donc envisager ces fameux soft skills d’un nouveau point de vue, à savoir comme les compétences qui sont les plus difficiles à comprendre et à systématiser. Mais aussi comme des compétences qui apportent une valeur ajoutée aux êtres humains et qui continueront de surpasser n’importe quel robot.

Quels formations sont intéressants pour vous ?

Quels formations vous donnent les compétences soft skills nécessaires? Nous les reprenons ici:

Source : https://hbr.org/

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Auteur

Elke De Wit est Product Manager des formations et des conférences dans le domaine de la gestion informatique, de la gestion de projets, de développement personnel et du soutien managérial. Elle suit de près les tendances et les évolutions en la matière et conçoit sur cette base des formations et des conférences axées sur la pratique, qui répondent aux besoins actuels des acteurs du marché.

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